KODIAKS-MONDE

Serge m'a raconté ceci cette semaine:   (Pas "SERGE" du groupe...., mais un autre Serge que je connais, et qui devrait se joindre au groupe sous peu )

Comme la neige s'est déjà installée, Serge a engagé un nouveau déneigeur pour entretenir sa cour durant toute la saison d'hiver.

Le nouveau déneigeur s'est présenté pour la première fois chez lui.  Serge est donc allé le rejoindre à son loader pour lui expliquer ce qu'il désirait comme service, et les délimitations du terrain à nettoyer.  Le nouveau dénaigeur a ouvert sa porte, Serge s'est approché, et comme le mec est assis très haut dans le loader, Serge s'est ramassé avec une grosse paire de bottes de construction sales droit devant sa face.  Il m'a dit:  "J'ai complètement oublié ce que je voulais lui dire, et j'ai perdu tous mes mots....., je ne faisais que fixer ses grosses bottes à six pouces de ma face".  Je pouvais déjà  percevoir leur odeur, et cette odeur mélangée à celle de la cabine du loader  m'a déconcentré à un tel point qiue je ne savais plus du tout quoi lui dire....... !

Le déneigeur me dit: "Pourquoi tu regardes mes bottes comme ça ?" J'étais déjà figé, alors je me suis ramassé doublement figé.  J'avais l'air d'un vrai con.  Il s'en est apperçu, et m'a dis:" C'est-tu parce que t'aimerais que j'te fasse ça comme ça ?" et en me posant cette question, il se retourna de son siège, puis amena son gros pied botté carrément dans ma face !   Puisque tout cela m'était offert aussi facilement, je me suis mis à lécher la neige sous les semelles de ses grosses bottes avec ma langue.  La neige goûtait très très légèrement l'essence, ce qui m'a excité davantage.  Il me frottait la grosse semelle de sa botte dans ma face, laissant le temps à ma langue affolée de faire tout ce qu'elle avait à faire, autant SUR la botte que SOUS la botte.

Il approcha par la suite son autre jambe et prit ma tête en ciseau entre ses deux grosses bottes. J'avais maintenant une grosse botte qui s'amusait sur ma joue gauche, et une autre botte qui se dévergondait sur ma joue droite. Que demander de plus ?  Le déneigeur a évidemment vu que j'étais excité à fond alors il m'a dit: "Embarque...., tu vas venir faire ma run avec moi."  Sans réfléchir , je montai dans la cabine avec lui, puis il me dit:"  Mais toi tu restes par terre et tu continue le travail tout seul !  Il voulait donc insinuer que lui, il continuait  sa run de déneigement chez ses clients, et que moi, je continuais sur le plancher du loader à me faire du fun sur ses grosses bottes de travail.

Il reparti le moteur, puis nous sommes parti.  Le premier kilomètre de route que nous avons fais pour se rendre chez le client suivant fut  très intense pour moi.  Ses grosses bottes actives sur les pédales de son loader étaient là juste pour moi, toutes à moi, elles m'étaient offertes "à volonté". Je pouvais en faire tout ce que je voulais.

Au troisième client, le déneigeur a dû débarquer de son loader pour  parler avec un client, le client étant lui aussi chaussé d'une grosse paire de Dakotas tan délassées.  Discrètement, je regardais les deux se parler, n'arrivant pas à croire tout se qui m'arrivait en ce moment.  C'était fou. Je n'avais je crois jamais été excité de la sorte.  

Le déneigeur est revenu, a de nouveau embarqué bien à l'aise dans son loader, m'a regardé avec un grand sourire, encore évaché à ses pieds, sur le plancher mouillé, et me dis: " Va faloir que t'enlèves la neige sur mes bottes là !"  Je ne suis pas fais prier.  Il a remit les gaz et j'ai nettoyé avec ma langue toute la neige accumulée sur ses bottes lors de ce court arrêt, et comme la run de clients a duré environ une heure et demie, vous pouvez vous imaginer tout ce que j'ai pu vivre durant tout ce temps.  Ce fut de toute ma vie la journée la plus bandante et la plus excitante que j'aie vécu.

Serge