KODIAKS-MONDE

J'ai rêvé l'autre jour que j'avais fait paraître une p'tite annonce proposant une scène virile de bottes à des gars. Voici: Tu te déguises en livreur, puis t'arrives chez nous. Je te connais pas. Tu sonnes. J'ouvre la porte. Tu as des culottes bleues de gars de choppes, des grosses KODIAK usées aux pieds, pis tu as un paquet ( une boîte vide ) dans les mains à venir me porter. Moi, je me jette par terre dans le porticle d'entrée, puis je me fout aussitôt la gueule sur tes grosses bottes, lesquelles je leurs fait la job pas à peu près. Je te les lèches, je me passe la bouche et les lèvres partout dessus sans oublier un centimètre carré, je me rentre le cap d'acier complètement dans la bouche, dégustant avec mon palais le cuir rugueux du gros cap, et avec ma langue la grosse semelle caoutchouteuse rigide et virile de la botte. Le gars se penche pour me faire signer le faux-bill de la livraison, je le signe, puis il repart. Pourquoi c'était juste un rêve ? Pourquoi ça arrive pas pour de vrai ? Pourquoi il faut toujours se réveiller dans ces moments-là par le foutu téléphone de merde ?

(Xavier, 20 ans )

Maxime me racontait dernièrement qu'il s'est fait invité à aller tripper " bottes " chez un gars qu'il a rencontré dans un bar de cuir de Montréal . Il me dit: " Je ne m'attendais pas à un scénario du genre. On ne s'est même pas rendu chez lui finalement. Le gars m'a fait assoeir en face de lui, par terre, en arrière de sa fourgonnette, il m'a demandé de ne pas bouger, puis il a délassé ses grosses bottes de construction, en a retiré les cordons , et à ma grande surprise, il s'est assis sur moi, sur mon torse puis m'a fourré les cordons usés de ses grosses bottes dans la gueule, puis me l'a refermé de force avec sa main gantée en m'ordonnant de bien les nettoyer, car il voulait les revoir propres lorsqu'ils les ressortiraient " . Un trip du genre ne m'était jamais arrivé !

(Maxime, 22 ans)